Déséperance des espoirs trop lointains


Sous un déluge qui inonde mes yeux
Je déroule aveugle au monde
La courbe de ton cops bordée d’aurores
Et pour garder la trajectoire
Mes mots s’accrochent à leurs raisons
Pour ne pas perdre l’équilibre
Entre vertige de la lenteur et vibration du silence
Sur cette route capricieuse qui serpente entre 2 mondes
Poignée en coin sur le rebord de tes mots
J’accélère la distance qui me ramène vers tes doux tonnerres
Vers ce demain qui ne sera pas le mien

Photo © Vadim Stein

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