Sans égaux ni berceau



Sans égaux, ni rivaux,
Sans berceau, ni étau
L’arche du jour chenille au bord du vide.

Le ciel entrouvert
N’offre plus de prises
A l’horizon et ses moissons de cris.

Surgissant à l’improviste je jour s’oublie
Derrière tes oreilles,
Les ailes du regard s’ouvrent aux passants.

Fleur saumâtre en boutonnière
Je suffoque de tes yeux distants
Et leur pure présence
Hisse la toile à tisser du matin.

Photo © E. Nevols
Texte© Pascal Sauvaire

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