Arbre



Un vaste champ désempierré
Que la mémoire a repris aux ronces des jours gris
Porte un bel arbre incomparable en son milieu
Lissant chacune de ses feuilles
Dans le frémissement des milliers de fleurs à venir.

L’arbre reste unique,
Accueilli sans détour.
Il brille au fond de mes yeux

Mais quel est ton nom
Me souffle celle qui remonte avec moi
Le pâturage retrouvé
Sous le rire de l’enfance heureuse.

A l’instant ou j’ai vraiment prononcé son nom
J’ai su,
Que je m’étais rejoins ou sera accompli
Le destin qu’un jour je m’étais voulu.

Photo © Terrell Neasley
Texte© Pascal Sauvaire 09/04/2011

Commentaires

Articles les plus consultés