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La chaleur d’Aout a brulé les tuiles,
Fait craquer la charpente,
Laissé les présages resurgir
Lentement à la surface
Apres l’émoi de ce temps
Qui n’est plus du temps.

La route est ma maison, mon navire
Le même navire dont je vois
Les mats là-haut,
Hublots sur une mer de soleil
J’y aperçois un monde qui bouge
Qui bourdonne, qui n’en finit pas.

La route et ses paysages se taisent
Sur elle chaque trace parlait d’un être.
J’explore, je m’exalte
L’encre bleue fait danser les déliés
Des phrases tendres.

Je redescends plus riche, plus grave
Provisoirement apaisé.

Photo © albert-watson
Texte© Pascal Sauvaire 14/08/2011





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