Ni révolté ni nie
Je ne suis ni révolté
Ni l’esprit qui nie.
Enfants, mes rêves
Etaient mes seuls jouets.
Pour m’embrasser la nuit
J’ai eu princesses et exploratrices
Dormant au fond de mes yeux.
Je suis celui dont la voix est une erreur
Celui qui est
Ce qui ne vaut pas la peine d’être.
Je suis Seigneur absolu
De l’entre deux,
Des interstices,
De ce qui dans la vie
N’est pas la vie.
La nuit est mon royaume
Le rêve mon domaine
Comme ce qui n’a ni poids ni mesures.
Mes nuits seront toujours
Plus belles que vos jours.
Photo © federico-erra
Texte© Pascal Sauvaire - Posted using BlogPress from my iPad
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