Rêves en cages



Je m’invente mille secrets faméliques
Aux quatre coins de ma tête
Qui ne connaît que le chant insensé
De la mémoire et du rêve
Pour m’évader d’un vieil oubli
Comme on s’évade d’un amour de plein été.

Nomade est le centre de mes maux
Par tous les chemins,
Par tous les grands vents
Je galope sans autres buts,
Sans autres lois
Que de creuser mon sillon
De Pékin à Samarkand.

Photo © marcin-twardowski
Texte© Pascal Sauvaire

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