Je vis
Finies
les années d'esclavage,
Les
tatouages de l'instant
Au
cœur.
Si
mon temps ne s’était pas perdu
Dans
le bref intervalle des années
Je
serais passé sans surgir,
Je
n'aurais pas aimé
Mais
disparu.
Chenille
cachée dans son cocon
Pointe
ses ailes
Pour
consumer son présent.
Maintenant
purifié
L'horloge
re marque le temps
Propre
et perpétuel.
Je
vis
Photo
© valentina-vallone
Texte©
Pascal Sauvaire
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