Lassitude d’un matin gris
Lassitude d’un matin gris où les mots
S’alourdissent de leur solitude
Et perdent toutes croyances innocentes
Réalité d’un simple et féroce écho
Mirage sauvage au fond d’un placard.
Espoir déraciné d’une forêt
Qui verdoie d’un chant lointain
Sans destin l’équilibre se rompt sur les chemins de coté
Et se mutine contre l’oubli de ses propres tourments
Pour faire éclore la nudité de nos désirs
Où rien n’existe au-delà de tes yeux
Photo © Nadége Costa
Texte © Pascal Sauvaire
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