Un presque printemps
De toi je sais que je vivrai
De tes tutoiements, de tes entêtements,
De ta nudité criée sur les toits,
Du rire brulant de tes ébats,
De ma langue sur tes seins,
De ton sexe mouillé rosée.
De toi je sais que je vivrai
D’un printemps que tes yeux citent,
D’un printemps que tu fleuris pour moi,
D’un printemps picotant la peau,
D’un printemps faisant flotter ton regard.
De toi je guette la lézarde
La fêlure du ciel
Où ta voix se glisse
Jusqu'à moi.
Photo © aaron feaver
Texte© Pascal Sauvaire
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