Retour
La
chaleur de Juillet a brulé les tuiles,
Fait
craquer la charpente,
Laissé
les présages resurgir
Lentement
à la surface
Apres
l’émoi de ce temps
Qui n’est
plus du temps.
La route
est ma maison, mon navire
Le même
navire dont je vois
Les mats
là-haut,
Hublots
sur une mer de soleil
J’y
aperçois un monde qui bouge
Qui
bourdonne, qui n’en finit pas.
La route
et ses paysages se taisent
Sur elle
chaque trace parlait d’un être.
J’explore,
je m’exalte
L’encre
bleue fait danser les déliés
Des
phrases tendres.
Je
redescends plus riche, plus grave
Provisoirement
apaisé.
Photo © albert-watson
Texte© Pascal Sauvaire
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