De-mains


Un cran au dessus de l’été
De main en main
Les corps ne suffisent plus.
Le silence niche
Sans défense
Et sans langue,
L’impatience par entêtement
Tape du pied,
La certitude casse
Quand l’heure renonce,
La distance rattache
Le nœud dans la gorge,
La douleur tiraille
Parce que l’esprit ne plie pas,
Les lèvres succombent
Et se donnent
Au besoin de dégagement,
Entières


Photo © Oier Ituarte photography
Texte© Pascal Sauvaire

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