Plus mat qu'echec
Echec
Deux joueurs
Guident leurs lentes pièces,
L’échiquier
Jusqu’à l’aube.
Les retient prisonniers
De son espace
Où se haïssent deux couleurs
Qui ne le sont
Pourtant pas.
Absence et totalité
L’oblique du fou
Et les pions agresseurs.
Le temps les consumera.
Le rite alors
Ne sera pas fini
Ce jeu de terre en guerre
De ciel en terre
De ciel en terre
Est pour toujours infini.
Photo © christian coigny
Texte© Pascal Sauvaire
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