Oublier
Oublier
Tes
mains pigeons voyageurs
Qui
ne reviennent jamais
Tes
jambes aveugles
Pour
mesurer la distance
De
la terre au ciel.
Oublier
L’écuelle
de tes sourires
Pour
laisser mourir de faim
L’affamé.
Tes
seins à bruler les églises,
Tes
yeux pour les marchands de miroirs.
Oublier
Que
lorsque je me rapproche
Je
m’éloigne
Oublier
ce coup d’épaule
En
plein cœur
Des
amants nuls et transcendants
Photo
© anja-buhrer
Texte© Pascal Sauvaire
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