Croire
J’ai
toujours cru en grimpant aux arbres
Etre à jamais le premier qui t’aperçoive.
J’imagine alors le monde
Comme une cuisine claire et verte,
Qui ne saurait rien de nos tristesses
Alors sur le bord de notre chemin
Etre à jamais le premier qui t’aperçoive.
J’imagine alors le monde
Comme une cuisine claire et verte,
Qui ne saurait rien de nos tristesses
Alors sur le bord de notre chemin
Je voudrais dire
que je t’aime
Comme un feu
aux flammes singulières et le hurler,
Le dire est paraître benêt dans l’âge ou je suis.
Le dire est paraître benêt dans l’âge ou je suis.
J’imagine un
monde où,
Nos envies
se révoltent de ne pas en finir,
Ne plus effleurer
l’idée de l’horizon,
Un monde où,
Je te
fuirais en t’aimant
Comme un
reflet de nuage sur l’eau.
Pour te
rendre
La solitude
qu’en t’aimant je t’ai volée.
Photo © Rolland András Flinta
Texte©
Pascal Sauvaire
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