Trou de souris


Par un trou de souris
Ouvert dans un ciel bas
Au ras de l’herbe verte
Bien trop grasse pour être honnête,
Le matin palpite et frémît
Pour moi seul.

Au fond de ce fouillis
Je ne sais rien de ce qui court,
Du surcout des ombres sur mes lignes,
Du dernier chant sur la portée.

Le jour qui les verra
Sur un jardin clos, suffoquer
Tout sera dit.
Aucun mystère alors ne restera muet.

Photo © Igor Lihovidov
Texte© Pascal Sauvaire

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