Incendies intimes
Il n’y a plus d’océan
Chantant leurs iles.
Il n’y a plus de villes
Prenant en embuscade leurs jardins.
Il n’y a que seulement les braises
Des incendies intimes
Brouillard et taches rouges
Sur les pages du jour en cour,
Dans la paume de ma main.
Seule la lumière de nos étreintes
Illumine la matinée qui s’écroule
Dans les catacombes de l’instant
A vivre, là
Où le présent nous fait face,
La, où nos envies ne veulent finir.
Photo © Leszek Kowalski
Texte© Pascal Sauvaire 19/03/2011
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