La ville sans visage


La ville sans visage s’étire
De son brouillard, vainqueur
D’une nuit blanche
Où je me hâte de poser
Mes derniers fragments rebelles.

La ville se réveille au son
Des premiers pas d’un soleil
Sauvage, brûlant sans répit
Les cicatrices du temps
Et leurs souvenirs déchaînés.

La ville s’épanouie des trésors
Ephémères d’un sourire,
Effleurement à fleur de peau
De mots virevoltants
A perdre haleine.

Photo © Zlikowski

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