L’arbre des hautes solitudes
Je me débats sur l’infinité d’un mot,
Sur la fragilité fatale d’une note
Que la nuit déracine d’un vent brutal.
La mémoire déchaîne mes gammes
Caprices de sable amer
Qui attise ma soif.
L’arbre des hautes solitudes
Se couvre d’une palette de couleurs,
Douleur retournant une terre fertile.
Mon imaginaire rideau lucide,
Déchire mon étonnement.
A pierre fendre.
Photo © Bogdan Panait
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