Les pieds au mur


Les lèvres du fleuve
Source d’un trop plein du cœur
Se gonfle.

La sève des fleurs
Monte aux créneaux
D’un jour hurlant sa joie
Que la rumeur ne peut couvrir.

La mémoire prend le relais,
Pompe l’encre de la nuit
Et aux pieds du mur
Noie une vigne vierge effarouchée.

Photo © Charlie Schreiner

Commentaires

Articles les plus consultés