Tôt, trop ou tard



La princesse quitte le bord
Mais garde la tête froide
D’étranges chapeaux de peau y fleurissent
Comme des bannières
Aux quatre coins d’une chambre
Ou la bataille se tari.

Un petit morceau de ruban de soie
Se livre à une dernière incantation
Dans un autre coin de la pièce.

La cadence fertile
Est à équidistance des prochaines origines
Celles ou on arrive en criant gare.
Trop tôt pour l’un, trop tard pour l’autre
Ou en ne pas arrivant du tout
Ou en jouant son Robinson.

A se croire héros
D’une déambulation arrivée à son but
La cohorte de giboulées devient rites, mais vrais.

Photo © peter-kemp-photographe
Texte© Pascal Sauvaire

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