Branche
L’arbre que l’on ne peut nommer
Reste obstiné
A faire signe,
Pale sur un fond dévoré
Où le vide se fait sans la moindre marque.
Face au tranchoir nu fasciné
La vérité hésite à se lever,
Silence si pur
Semant au fond des plaies
D’un homme sans âge
L’aveu qui ronge
Et va pourrir dans le secret.
Photo ©
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Texte© Pascal Sauvaire