Mot dit
Chaque
texte lu, chaque mot dit
Détient
le même pouvoir qu’une graine
Prête
à germer comme un signe du destin
Comme
des initiales entrelacées.
Mais
par les temps qui courent
Sans
jamais prendre le temps de regarder devant soi
Sur
l’insolent cortège des tyrans de papier
Le
beau, le fort-valoir suffira t il encore ?
La
plaque en lettre d’or
Apposée
depuis peu sur un mur navré
Lit :
Je
veux les hommes libres
Amoureux passez votre chemin.
Je me
demande ce qu’en pense la sirène sans tête,
L’olive
au dessus de son cou était trop pesante
A tant
porter les pertes en cours
Qu’elle
ne voit pas.
On
l’appelle ‘’La Source’’ ai je lu.
Photo
© Vadim Stein
Texte© Pascal Sauvaire
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