Porte
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J’ai ouvert une porte
Jusqu’au fruit mur intact
Au fond de tes yeux.
Il y a là bas, des jeunes arbres,
Des tissages futurs,
Un sous bois non tari d’innocence,
Plus tard venant d’infiniment loin
Une vague.
Ici, le regard s’ouvre,
On se met à y jeter des cailloux
De peur de se perdre
Car la vie, sans bruit
Quémande
Comme une chenille
Au bord du papillon.
Le chemin se fait guide
Et on se rappelle pourquoi
Les troupeaux de mouettes
Volent vers le sud.
Photo © Gavin Bell - Stone and Wood - Model Dollybeck
Texte© Pascal Sauvaire
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