Femme ogre
-->
Les mots ne laissent pas de sang
Sur
la toile, sur la page
Cette
forteresse à laquelle aspirent les femmes.
N’aie
pas peur
Elles
ne sont pas ogres.
La
tempête ne se déchaine pas
Dans
la poitrine d’un passant.
Tu
reviens à sa chevelure
Qui
s’effondre sur l’oreiller
Tu
t’es épris de ses quatre chemins
Tu
as trainé dans ses sous bois
Allé
à la racine, jeté des graines.
J’ai
une dépendance
Ou
dois je dire je suis une dépendance, à ses yeux là.
Photo
© German Saez
Texte© Pascal Sauvaire
Commentaires
Enregistrer un commentaire