Toi bleu azur




J’ai pleuré sur l’aurore, grise
Sur le matin déchaussé
S’éloignant alors à peine
Tel un canard.

J’ai pleuré sur le jour, bleu
Oriflamme de paix,
L’homme est là
Le front et l’esprit accablés.

J’ai pleuré sur le crépuscule, rouge
Il était si beau
Tel un silence d’étau
Quand la lumière tombe du ciel
Comme une pierre.

J’ai pleuré sur la nuit, claire
Où l’homme est bête
Car tout est vain,
Mon esprit saigne obscur.

Photo © mercuro b cotto
Texte© Pascal Sauvaire

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