Sirène
Sirène de tes oui,
Récifs de tes non
Un doigt dans l’encrier
Tu es ma chavirée
Qui s’amuse aux nues
Pleine de ses armées d’envies
Mettant mon corps au pas
Comme un cheval au galop,
Un nuage à califourchon
Sur des collines humides
Avant le premier don, le premier abandon,
Un nouveau feu de joie
Brulant au fond de notre chambre.
Photo © Pedro Nossol
Texte© Pascal Sauvaire
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