Aveugle
Aujourd’hui aveugle
Et tout à la fois
dédaigneux
Sans voir les blessures
Ni accéder aux larmes,
Les yeux n’osent regarder.
Ils peuvent se souffrir
mais non se savoir,
Ils peuvent se convoiter
non s’obtenir.
En mouvement ils voient
La défunte quiétude
Qui ne peut vivante
s’apaiser.
La faute aux étoiles,
Au soleil, au jour,
La main qui cache les yeux
Prendra pitié du cœur
humain.
Photo © marrian-eric
Texte© Pascal Sauvaire
La défunte quiétude, quel beaux mots en ce jours des morts.
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