Affolement
L’affolement vient de l’absence,
L’absence crève de désir,
L’envie dans mes mots coagule,
Les orgasmes composent avec la réalité
Des entrées/sorties de ton sexe qui colle.
Les murs deviennent séparation arbitraire,
Le sourire sur ton visage
Donne la fièvre
Mes doigts encore humides
Trouvent à écrire que
Prendre, baiser ou sauter
Est toujours mortel
Comme un oubli-feu.
Photo © Fox Harvard
Texte© Pascal Sauvaire
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