Paradoxe
Paradoxe du paria
faisant
L’aumône au pied d’un
mur
Pour desserrer
l’étreinte du soir
Comme un chemin
Sans miettes,
Sans mélancolie.
Je m’abandonne au hasard
d’une rencontre
Toile tirée à quatre
épingles
Coulant un arc en
ciel
De bas de soie en
haut de forme.
Courroux des porteurs
de nouvelles
Et de leurs pauvres
misères
S’acharnant à ignorer
un prince mendiant,
Encore invisible aux
yeux de sa belle.
Photo © Woodman
Francesca
Texte© Pascal
Sauvaire
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