Toujours



C’est toujours par les yeux
Que le déchiffrage commence.
Aveugle nous le sommes toujours
La première fois
Sans le savoir
Car celui qui sait ne parle pas
Alors silence ici,
Ni style, ni caractère
Juste le bourreau
Et sa victime
Celui d’avoir cru
Au plaisir de sa bouche
Celle d’être mort
Dans son regard victorieux.


Photo © constantine-gedal
Texte© Pascal Sauvaire

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