Pareil
Corps et incendie
Pareil…
Mais pour les perles qui saignent,
Les vagues qui se flétrissent,
La maison qui se déserte,
Le luxe des grands chemins,
L’absinthe adolescente.
Corps et incendie,
Bucher dans le ventre,
S’en aller chasseur
Et revenir canard peu sauvage,
Tampon usagé
Pour ne plus saigner.
Oui corps et incendie
Comme deux froides averses
Suintant ici
Dans mon poème.
Photo © Richard Misrach
Texte© Pascal Sauvaire
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