Sourd
Troquer
les pages de mon cahier
Et
leurs douces insouciances
Que
je quitte toujours trop tôt
Sans
le savoir.
Pour
de l’asphalte encombré et ses bruits,
Troquer
la marge pour une bande d’arrêt d’urgence.
Je
suis sourd
Aux
vrombissements des vraies questions,
Seuls
les bruits du moteur m’intéressent
Regard
au loin, sombre et profond
Sans
prendre le temps de me retourner
Sur
le cortège incessant
Des
lignes blanches et incontinentes
Continues
ou en suspensions,
Se
reflétant sur mes chromes.
Comme
des images plein les yeux
Déroulant
leur histoire
Mes
ailes manquent d’élan.
Rien
n’est dit,
Jusqu’à
l’arrêt complet du moteur
Personne
ne descend.
Photo
© Tracey BaranTBimage
Texte©
Pascal Sauvaire
Commentaires
Enregistrer un commentaire