Caprice du matin...


Le matin paye son dû à la nuit qui s’épuise
A relire la ligne de fin
D’une histoire qui s’efface, sans trace.

La lumière de l’aurore déborde d’ombres longues,
Pétales d’un caprice qui creuse son nid
Au cœur d’une vaste misère.

Le temps dissout le coffre des songes
Et me banni des reflets du miroir,
Echos mélancoliques d’un demain oublié.

L’eau et la terre sommeillent….

Photo © Andreea Chiru

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