Hasard...
Dans mes poches les dés du hasard roulent sans bruit
Et disparaissent dans le ressac déchiré d’une histoire sans fin.
Curieuse rencontre d’une funambule des mots
Qui sur un fil d’écume danse entre ses mondes.
Sur une corde mal tendue entre deux chaises chahutées
Je marche sur la tête de l’ogre du temps qui accable
L’espoir d’un premier pas sans réalité et
D’un orage de cailloux blancs sans chemins.
La raison piétine la magie des rêves,
Papillons de nuit angoissés qui dessinent la courbe
Des eaux sombres qui m’enserrent.
Sur ta table de chevet, ta lumière rassure mes nuits.
Photo © David Bergman
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