Rare soleil


Sur une passerelle étroite à la lisière de mon sommeil
Tu es la voyageuse du vent et des décombres du sort
Qui m’attache à la vie par sa lueur qui est tout.

Mes jours dérivent sur un présent sans intérêts
Où le ciel raisonne de tes dictées de verbes vifs.
Et la goutte d’encre déborde de mes envies de grand large.

Prisonnière d’un papier noircit de ratures alignées
Mes pensées, trousseau de clés, s’évadent vers ta ligne de vue.
Tu es ce rare soleil qui envahit ma nuit.

Photo © Grace Oh

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