Aiguilles des horloges perdues
Je suis un lac sondant son étendue
Pour y trouver les aiguilles des horloges perdues
Qui abattent le jour de leurs mémoires à contre-temps.
Le ciel revêt ses habits de nuit
Lune béante accrochant ses rayons
Aux silhouettes déambulant à l’horizon.
Dans ma chambre sans toit mon lit est bleu et
Les étoiles indéracinables et dures se lèvent
Dos à dos.
Photo © Laurent Fabre
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