Haut midi
Dans les fissures d’une ombre trop courte
Les cigales craquellent la chaleur
De leurs cuirasses noires
Et de leurs chants aigris,
Brûlant l’imagination
En lignes étranges
Sommeillant sur les masques anciens
D’une fureur où je gis
Grain de sel, langueur engourdie
D’un haut midi
Marquant tes yeux murés
D’un embryon d’absence.
Photo © Martyna Gumula
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