Glorieux jardin


Je vivais durant l’été dans un glorieux jardin.
C’était l’éternité d’un seul jour.
De grand rayon de soleil se perpétuaient
Illuminant le ciel et pour nul autre, la joie.

Ici personne pour te débusquer, te brusquer,
T’obliger à feindre le combat ou l’attention
Même si tu campes aveuglement
Dans le champ de vision d’un ogre
Qui ne veut plus danser.

Dans cette arène, sur cette scène étroite
Prendre le risque de perdre le rythme,
Faire corps, remparts, impassible, impossible
Blessure à la beauté de ses yeux ouverts.

Photo © Valeriya Reshetnicova
Texte© Pascal Sauvaire

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