Ventre à mer


La nuit s’allonge
Aux méandres d’un fleuve
Que le jour dessine
Ventre à mer.

Je voyage immobile
D’un pays que j’invente,
Que mon désir gouverne
A l’autre ou
Le poète à ras de terre
Regarde le présent.

Ma solitude est en repli
Et mon cœur étonné s’étonne,
Mes désirs s’épluchent, détonateurs.

Plein d’audace
Je parle sans secours
De ma langue d’incendie.
Je n’en reviens pas…..

Photo © Stefan Beutler
Texte© Pascal Sauvaire

Commentaires

Articles les plus consultés