Elégante
La très élégante maison
A force d’y entasser des rêves
Etait devenue minuscule,
Grande pourtant comme des yeux écarquillés
De la fièvre d’un soir,
De joie, de roi et de reine.
Elle à pourtant finit,
A force de remonter les heures
Par s’écrouler lentement
En un regard parfait
Sans l’ombre du moindre bruit,
Au fond, à la surface de l’obscur
Souriant pour finir
Sur la peau des yeux mêmes.
Photo © Bernard Feldis vendeuse Madrid
Texte© Pascal Sauvaire
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