Pour moi
Courir dans les champs,
Sentir le vent et l’emporter
Ce n’était pas assez.
Comme tout ceux
Qui n’ont rien dans la tête
Moi aussi j’ai cru
Qu’il fallait faire des choses,
Faire et écrire
Des horreurs dont on m’a dit le pire.
Obstinément jour après jour
J’ai assombri le ciel
Patiemment jour après jour
Tu lui as redonné son éclat.
Moi pour ne plus entendre
J’ai creusé des gouffres.
J’étais si loin
Toi si tendre.
Photo © sade
Texte© Pascal Sauvaire
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