Poème
Cette obsession personnelle et intime, qu'il suffit d'encrer dans des pages...
Cet amour qui se couve la nuit, le jour...
Cette mort entre les syllabes qui culbute la phrase et le cœur dans la phrase...
Ce sang qui coule et se retient...
Cette âme dans des membres et les membres qui grincent en implorant quel Dieu ?...
Ca y est...
Le poème dort enfin, lui qui venait de servir de cage, de repère ébloui où jeter ses amours, ses crimes……
Alain Borne
Photo © ralph-gibson
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