Portes tireés
Je m’ignore de tout,
De ce monde qui me hante.
Plus je crois me reconnaître
De ce prisonnier d’enfance
Et plus je sens la fuite
Couler sous ma cagoule.
Ce que je fus pour vous, princesse
Juste des chaines.
Des chaines qui s’enfoncent,
Et ce que j’ai cru être en moi
L’ancre et le sable.
L’encre portant masque
Pour tromper ma belle étoile
Et espérer survivre
A l’orage qui tourne
Portes et volets tirés.
Photo © (Photo MORFI)
Texte© Pascal Sauvaire
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