Ce frôlement
Triste comme cette pluie
Qui s’égoutte.
Triste comme une terre
Sans mer.
Triste de ne pas être
Ses jours,
Ses rêves
Son aube.
Triste de ne pas être
Dans mes vaines nuits
Seul à lui compter syllabes.
Triste de ne pas être
pénombre
Recouvrant son jardin,
De ne pas être
Ce précieux frôlement
De sa bouche à ma bouche.
Photo
© monika-stojak-4.jpg
Texte© Pascal Sauvaire