A proprement dire
Repost du 9 Juin 2011
On survit aux mots qu’on
n’a pas écrits.
Les autres toujours
improbables
Sont nos fuir à mesure.
Les yeux mi clos ils
pointent
Le sol ou l’horizon de
leurs bâtons,
En attendant que sur nos
lèvres
Sourdes, un ciel de
couleurs éclate
Bleu colza.
Sur cette mer, sur ses
accotements
Je suis nuage, puis
m’effiloche
En essayant de me résumer
Sans écraser des verbes
unijambistes.
Je suis nuage dételé
Dans ce ciel vagabond.
A cheval sur du vert foncé
Je reste muet à proprement
dire.
Photo © (Photo foureyes)
Texte© Pascal Sauvaire