Levres qui veillent

Tes lèvres épellent

Un douloureux sillon

Chant désaccordé

Sur un ton ancien.

Il pleut encore

Sur le papier vierge

Que le temps jauni

D’amertume.

Le reflet de ton visage assoupi

M’échappe,

Ton regard veille

Sur mes secrets.

Photo © Minon Minon - November no 2

Texte© Pascal Sauvaire