Voix de ma voie
Ma
voix se donne comme une main
Sans
retenue,
Mes
pieds tiennent à la terre
Par
des battements de cœur,
Ceux
présumés coupables
D’être
trop lents.
Mes
yeux retournent le sol,
Une
terre noire et âcre
Coiffé
d’un ciel épais
Qu’un
regard humide
Evapore.
Armé
d’un éclat de rire
Dans
le V d’un lance-pierres
Elle
est mon geôlier
La
clef brulante au bas de son Do
Est
dans la main du condamné.
Photo © Kellermann
Texte©
Pascal Sauvaire
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