J’aime

 

Suspendu à tes lèvres

Je recherche un mot

Plus sur, plus tendre, plus ivre.

Pour le trouver

J’ai vaincu de haute lutte

Contre le silence, les contres sens,

Les sens interdits

Et les lapsus en tout genre.

Sur un banc, à mes cotés

Il c’est assis

Mettant sa main dans la mienne,

Son âme sur la mienne

Pépin durs dans la chair d’une pomme

Contrée lointaine au cœur de nous,

Marais acre croassant de crapauds

Sa définition m’échappe.

Je lui ai pardonné depuis longtemps

De s’être caché

Dans les ravins, dans les lavandes,

Dans tous les os de mon corps.

J’aime.

Photo © adolfo valente

Texte© Pascal Sauvaire