Printemps



Depuis le soir
Lorsque le jour s’efface
C’est toute ma vie
Que je peux voir
Avec des gens qui passent
Sans trop vraiment  savoir,
Des quartiers de bonheur
Et de peine aussi,
Des sourires amarrés
Aux pontons des visages,
Des larmes coulant rivière,
Des cours en enfilade
Où les enfants grandissent,
Des histoires retraçant
Leur fin
Sur fond de nuit.


Photo © freddy-rapin
Texte© Pascal Sauvaire

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