j'arrive, j'arrive
On arrive,
Mais c’est toujours ailleurs
Au bord du monde ou n’importe où,
La route dans ma tète tourne encore
Il pleut, comme il pleut
Sans raison.
La dérive au fond de ses yeux
Ne trouve pas d’ancrage
Dans ces mots qui défilent,
Cette route qui s’enroule.
Tous deux voués au néant
Leurs éternels retour
Etonne toujours.
A l’instant,
S’ils s’étaient rejoints
Où accomplis
Le destin qu’un jour je m’étais voulu
Aurait été.
Photo © PatrickDemarchelier-CarmenKaas
Texte© Pascal Sauvaire
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